commentaire de texte sur la monarchie de Juillet

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Bonjour,

J'ai un commentaire de texte à rédiger pour vendredi sur la monarchie de Juillet. le texte est le suivant :

Texte n° 2 : Guizot, Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps, Paris, 1857-1867

« Ce n’était pas assez, en 1831, de résister en fait ; il fallait aussi résister en principe, car la question était d’ordre moral autant que d’ordre politique, et il n’y avait pas moins d’anarchie à combattre dans les têtes que dans les rues. Une révolution venait de s’accomplir ; des forces très diverses y avaient concouru, le bon droit et les mauvaises passions, l’esprit de légalité et l’esprit d’insurrection : il fallait dégager ce grand événement des éléments révolutionnaires qui s’y étaient mêlés et dans lesquels tant de gens s’efforçaient de le retenir ou même de l’enfoncer plus avant. Le peuple, ou, pour parler plus vrai, ce chaos d’hommes qu’on appelle le peuple, investi du droit souverain et permanent de faire et de défaire son gouvernement, au nom de sa seule volonté, et l’élection populaire donnée, au nom de cette même souveraineté, comme seule base légitime de la nouvelle monarchie, c’étaient là deux idées dont, en 1831, les esprits étaient infectés : idées aussi fausses que vaines qui tournent au service du mal le peu de vérité qu’elles contiennent et qui énervent, en attendant qu’elles le renversent, le gouvernement qu’elles prétendent fonder. Quoi de plus choquant que de faire, du pouvoir appelé à présider aux destinées d’une nation, un serviteur qu’elle peut congédier quand il lui plaît ? Et quel mensonge que la prétention d’élire un roi au moment où l’on invoque la monarchie comme ancre de salut ! J’étais tenté de sourire quand j’entendais dire, du roi Louis-Philippe, le roi de notre choix, comme si, en 1830, nous avions eu à choisir et si M. le duc d’Orléans n’avait pas été l’homme unique et nécessaire. J’attaquai hautement ces illusions d’une badauderie vaniteuse et ces sophismes de la force matérielle qui veut se satisfaire et n’ose s’avouer. Je niai la souveraineté du peuple, c’est-à-dire du nombre, et le droit permanent d’insurrection. Je montrai, dans M. le duc d’Orléans ce qu’il était en effet : un prince de sang royal heureusement trouvé, près du trône brisé, et que la nécessité avait fait roi. La France avait traité avec lui comme on traite, pour le sauver, avec le seul qui puisse vous sauver. En présence de l’anarchie imminente, un tel contrat peut devenir une bonne base de gouvernement et de gouvernement libre, car il a lieu entre des forces réellement distinctes l’une de l’autre, et il admet des droits et des devoirs mutuels sans que, ni à l’un ni à l’autre des contractants, il suppose ou confère la souveraineté. Il ne faut jamais se lasser de le répéter, pour rabattre et retenir à son juste niveau l’orgueil humain : Dieu seul est souverain et personne ici-bas n’est Dieu, pas plus le peuple que les rois. Et la volonté des peuples ne suffit pas à faire des rois ; il faut que celui qui devient roi porte en lui-même et apporte en dot, au pays qui l’épouse, quelques-uns des caractères naturels et indépendants de la royauté. »



De ce texte, j'en ressors plusieurs idées mais je n'arrive pas à déterminer une problématique et un plan fixe. Voici mon plan partiel :

I- La volonté de défense envers l’esprit révolutionnaire
A- Le peuple une nouvelle fois écartée de la vie politique
B- une place minime dans la société, celle du peuple

II-
A- La volonté d’un partage des pouvoirs

B- La place du roi dans le régime



Merci beaucoup pour votre aide