A quoi ça sert ?

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Je rentre en maîtrise de droit de l'entreprise, et je constate, en regardant en arrière sur mon parcours universitaire, que j'ai fait des études qui ne servent à rien...
Ce que je retiens du droit : on bouffe des pages de cours pour réviser à la dernière minute pour un partiel, on rencontre des gens qui choppent un gros melon après leur DEA (je parle du grand nombre de chargés de TD sans pitié qui se prennent pour les rois du monde et qui font craquer des étudiants...), des intellectuels de pacotille, et aussi un bon nombre de gens de bonne famille qui méprisent les autres et dont certains ne vous disent plus bonjour dans les couloirs si par malheur vous n'avez pas réussi les partiels.
La façon dont le droit est enseigné ne sert strictement à rien. Ecrire des pages et des pages en amphi pour ne retenir en bout de course que des fragments que tout non-juriste connait déjà.
Je n'ai jamais rencontré autant de gens fermés d'esprit, obtus et si peu cultivés que les gens qui fréquentent mon amphi...
Qu'est-ce que c'est nul... L'esprit juridique, mon c**...
A quoi ça rime, tout ça ?

Et maintenant, avec la réforme LMD, on dit "Faites votre bac+5"...
Désolé, j'ai vu le programme : pareil que les 4 années précédentes (révisez à fond des tonnes de pages pour lesquelles on a eu mal à la main à force d'écrire) et avec un stage ridicule de 3 mois pour le semestre 10.
Bienvenue sur le marché du travail, pfff...

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Yann Modérateur

Que d'amertume! Mais rassure toi tu n'es pas le seul à avoir ce sentiment, quoique je ne le partage que partiellement.

Concernant le comportement des gens en droit je suis tout à fait d'accord avec toi. On rencontre un nombre incroyable de gens qui se la racontent pour pas grand chose. Mais tout le monde n'est pas comme ça! Ca dépend principalement des filières selon moi. Désolé pour ceux de droit des affaires, mais c'est dans ce cursus principalement que j'ai rencontré les pires spécimen de gens intéressés et à claquer.

Concernant tes connaissances, ne te dévalorise pas tant que ça! Ce qu'on nous enseigne c'est surtout des techniques et des modes de réflexions. Connaitre parfaitement une matière est "inutile", regarde en arrière et demande toi ce qui est toujours valable de ce que tu as appris en première année? Les jurisprudences changent, et on a une diarrée de textes législatifs dans tous les domaines. Alors à quoi bon tout savoir, puisque ce savoir n'aura qu'une valeure temporaire? Ce qui est important à mon avis à long terme c'est de maîtriser des notions. Le droit est vivant, et c'est dans ta vie professionnelle que tu apprendras vraiement ce qui t'es utile. Ne vas pas croire que tes 4 années n'ont servi à rien!

Pour ce qui est des méthodes, tu n'as pas tort non plus. J'ai toujours été vert de voir certaines personnes passer en septembre alors qu'elles n'ont rien fait de l'année, ou passer grace à leur super mémoire à court terme qui leur permet d'ingurgiter parfaitement un cours en deux jours, quitte à ne plus s'en rappeller le lendemain de l'examen. Pour moi avoir son année sans avoir la moyenne dans ses matières fondamentales c'est pas normal. Mais c'est le système est comme ça, inutile de s'en prendre aux étudiants ou aux profs, c'est pas eux qui fixent les règles!

Quelles solutions propose tu à tout ce qui te chagrine? Et vers quoi te destines tu?

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D'accord avec cette analyse pour mes trois premières années, mais pas dans toutes les matières... Par bonheur j'ai eu des profs qui n'était pas là pour nous faire une longue et inutile dictée. Certains m'ont fait appréhender le droit de manière différente, critique et intéressante, loin du par coeur.

Par contre aucun prof n'a jamais mis son cours en avant, dès la première année on nous a prévenue : "A la fin du semestre vous pourrez jeter votre cours parce qu'il sera périmé", ainsi les connaissances n'ont toujours été présenté que comme un support pour tester notre méthode et notre raisonnement, enfin surtout dans les matières de public parce qu'en privé j'ai toujours eu du mal à trouver des matières qui poussent à la réflexion ;)

Maintenant que je ne fais plus que du droit public, et qu'il y a beaucoup moins de monde (genre moins de 10 étudiants par prof) les cours prennent une tournure radicalement différentes, plus axés sur des débats, un dialogue qui permet de partager des connaissances au lieu de les imposer, dans certains cours on ne prend carrément plus de notes!

Quant aux étudiants, il y a toujours des petits péteux, mais globalement je trouve qu'ils sont minoritaires, et puis les relations entre étudiants dépendent souvent de ton propre comportement...

Quant aux chargés de TD, même si certains m'ont parfois paru un peu sec au début, je n'en ai jamais eu aucun qui était là pour nous enfoncer ou montrer sa supériorité, au contraire...

Pour le raisonnement juridique c'est vrai que c'est un mythe dont je n'arrive définitivement pas à trouver l'origine par contre... (Le fameux et ridicule petit syllogisme des cas pratique? Ce serait le comble de la connerie ;) )

Si on récapitule, on apprend des connaissances vites périmées, on raisonne dessus avec des outils purement atavique, en utilisant des méthodes qui n'ont aucune utilité en dehors de la fac... On en arrive à un fameux texte que nous a lu notre prof de civil en deuxième année, "les universités forment encore de bons juristes, mais ce n'est pas de leur fait, ceux-là sont bons dès l'origine"

La fac ne sert donc à rien? Faux, elle sert à prouver que vous êtes suffisament tenace pour aller au bout d'un long projet, même si vous n'y croyait pas, et que vous avez la capacité de le faire. Et voilà la clé pour comprendre le raisonnement des recruteurs en France ^^

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Citation de Laurent :

La fac ne sert donc à rien? Faux, elle sert à prouver que vous êtes suffisament tenace pour aller au bout d'un long projet, même si vous n'y croyait pas, et que vous avez la capacité de le faire. Et voilà la clé pour comprendre le raisonnement des recruteurs en France ^^

+1, exactement.
sélection, sélection, sélection....
la fac de droit est un parcours d'endurance.

Mais il faut bien comprendre 2 choses :
1/ c'est le M2 assorti d'1 ou 2 stages qui fait tout.
2/ il faut nécessairement se spécialiser pour maitriser à fond un domaine particulier dans lequel on souhaite se spécialiser. Par la suite il faut évidemment suivre de près l'évolution de la matière et l'actualité pour être sans cesse à jour.

Vu sous cet angle, les études de droit trouvent leur intérêt essentiellement si elles sont poursuivies jusqu'au bout.
Il ne faut pas se faire d'illusion, sauf certains concours et encore, le marché du travail réclame des spécialistes pointus et compétents, et non pas des généralistes (Licence - maitrise).
Entre celui qui a une maitrise (et qui pourra légitimement se poser les questions que freuh74 se pose), et celui qui aura un bon M2 + stages + intérêts et compétences extérieures... Qui a le plus de perspectives à votre avis ?
Bref, à mon avis et d'après ce que je vois autour de moi, c'est le M2 qui constitue le véritable commencement : dès lors, vous avez choisi votre voie, vous n'êtes plus là par hasard, les enseignants sont des professionnels, et les partenariats avec le monde du travail sont réels (tout dépend aussi de la réputation du M2...)

Or, pour en arriver là, il y a une sélection.
Et donc je suis de ceux qui pensent que si vous avez de la volonté et de l'intérêt pour un domaine d'activité et que vous avez les moyens de vous constituer un dossier béton, les études de droit prendront tout leur intérêt (quitte à ne pas conclure par du droit mais par une double formation).
C'est l'éternel problème de la personne qui se retrouve avec une maitrise, sans mention, et sans savoir où aller par la suite : dans ce cas c'est tout de suite plus difficile.


N'y voyez aucun éloge de l'"élitisme", mais simplement la même constatation que vous, sauf qu'il ne faut pas voir les choses sous l'angle de la résignation, mais sous l'angle des débouchés uniques (au sens passionnants) qui nous sont offerts avec un peu de ténacité.
Viser un M2 = faire ses preuves durant les années antérieures + avoir des intérêts tout particuliers (un profil) en adéquation avec la formation en question.

Je conclue par quelque chose auquel je crois fermement, et que pensent aussi les professionnels que j'ai pu rencontrer (donc vos recruteurs potentiels : ça aide de savoir ce qu'ils pensent et ce qu'ils recherchent) :
c'est à nous tous de faire notre formation et d'agir par tous les moyens pour concrétiser un (ou plusieurs) objectif(s). Ainsi, il ne faut pas se voir comme étudiant par défaut attendant patiemment qu'une offre ou un débouché se présente à lui, mais aller conquérir par nous même un objectif réfléchi. Les études de droit sont un moyen, et en ce sens nos perspectives et nos intérêts doivent être plus vastes que le contenu des études. Il sera beaucoup plus difficile d'arriver à quelque chose si on se base sur les seules études en s'imaginant qu'elles nous apporteront à coup sur un débouché qui en définitive serait censé nous plaire.

Je souhaite que vous ayez compris mon point de vue :wink:

@+

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"Property is a central economic institution of any society, and private property is the central institution of a free society." Friedman

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Si on reprend point par point l'analyse quelque peu aigrie de Freuh :


* L'écriture de centaines de pages de cours, qu'on révise en général la veille, tout ça pour au final ne retenir que l'essentiel, et encore :

C'est vrai... mais c'est un peu pareil dans toutes les disciplines à l'Université et dans une moindre mesure au lycée, parce que comme cela a été dis plus haut, il faut bien "faire le tri" entre les étudiants travailleurs et persévérants... et les autres! Et puis aussi parce qu'il faut bien commencer à former la minorité qui aura besoin de connaissances très techniques (magistrat, avocat spécialisé dans le droit social / les telecoms etc.)


* Les personnes hautaines et égocentriques :

C'est vrai pour une bonne partie des chargés de TD. Pourquoi? Tout simplement parce qu'ils sont jeunes, ils ont fait des efforts importants pour avoir leur DEA et par conséquents ils se croient des êtres supérieurs, "au-dessus" de l'étudiant lambda... Je pense qu'avec un peu plus de maturité (car intelligence ne veut pas dire maturité... moi par exemple je suis plutôt intelligent mais pas mal immature lol) ils se rendront comptent qu'ils ont juste pas mal de connaissances en droit (qui n'est qu'un domaine très restreint de la connaissance humaine) en plus que leurs étudiants de première années, et que cela ne fait pas d'eux des Superman...

* Le manque de culture et la fermeture sur soi :

La plupart des étudiants que j'ai cotoyé étaient cultivés. Ils lisaient, allaient au ciné etc. Mais c'est vrai que là aussi, il y a une part d'étudiants renfermés chez eux avec leurs cours et bouquins ou des rats de bibliothèques. Par ailleurs, je trouve qu'Erasmus, les mémoires ou les stages à l'Université pour l'instant c'est un peu de la foutaise. Le droit ça se résume surtout à "bouffe ton cours, réfléchis et ferme là" (ça a des avantages et des inconvénients). Mais pour avoir suivi des cours de psycho par exemple, je peux te dire que c'est un peu pareil, sauf que là tu bouffes du Freud et du Lacan au lieu de bouffer du Pothier et du Baudry-Lacantinerie :lol:

Moi j'ai arrêté à bac + 3 en droit pur et dur et ça me suffit largement!

Je tiens à ajouter qu'il existe sûrement bien pire que ce que tu as cité, notamment dans les facs réputées noyautées par les groupuscules extremistes comme Assas. Il ne tient qu'à toi de sympathiser avec les bonnes personnes... :wink:

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"J'aime ceux qui m'aiment"

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Je n'ai pas le temps de répondre à toutes les réponses point par point , je répondrais à ça surtout :

Citation :

Quelles solutions propose tu à tout ce qui te chagrine? Et vers quoi te destines tu?


Je conçois la fac comme un étape déterminante dans l'insertion dans la vie professionnelle et non pas du bachotage comme on le pratique au collège ou au lycée (d'ailleurs, je réponds au passage à la personne qui disait que l'on écrivait autant à la fac qu'au lycée : je pense que jusqu'à 18 ans et le bac, pour les filières généralistes du moins, c'est juste une formation globale à la culture générale, non pas de quelque chose de professionnel. Ceci explique cette façon de travailler au lycée... mais ça n'a rien à faire en fac, à mon avis).
Ma solution, ça serait plutôt de concevoir la fac comme une sorte d'IUP :

- déjà, je suis pour la suppression pure et simple des partiels, qui représentent tout sauf l'égalité des chances. Pour moi, le travail doit être fait, noté, et contrôlé de manière régulière et continue. Il est totalement inadmissible que certains passent d'une année sur l'autre où, sur pas mal de matières, ils réussissent par chance plutôt que pour autre chose.
Il était question l'année dernière d'axer le BAC avec beaucoup plus de contrôle continu... c'est pas là qu'il faut l'appliquer, mais à la fac !

- Les profs sont presque tous interchangeables... C'est dire s'ils ne servent à rien ! Mon prof de droit fiscal de l'année dernière nous a assuré le cours de droit civil. Normal, je pourrais presque assuré son poste, puisque le rôle d'un prof est apparemment lors de son cours de faire une lecture des notes qu'il a devant ses yeux.... Ah, mais à part ça, il ne fait pas que des cours ? Il fait de la recherche ?... Mais qu'est-ce qu'il trouve ? A part faire de la masturbation intellectuelle entre collègues sur des pages entières du receuil Dalloz...
Si enseigner le droit se limite à nous faire écrire des pages entières pendant une heure, avec parfois des explications très vagues, autant nous donner nationalement une liste de livres à acheter et à potasser chez soi (problème : les amphis seront donc vides, que va-t-on faire de ces fameux profs qui ne servent à rien ?).
Je vais même vous dire que c'est ce que j'ai déjà fait, en n'assistant plus à un certain nombre de cours et en empruntant des livres à réviser. Je ne m'en porte pas plus mal d'ailleurs, ça m'évite d'avoir mal à la tête et d'avoir des notes illisibles.
C'est très triste d'un autre côté, car pour moi c'est un constat d'échec pur et simple des méthodes d'enseignements.
Quelqu'un a répondu dans ce post que c'était à peu près pareil dans toutes les autres composantes universitaires : et bien justement, le droit est une matière qui pourrait être enseigné autrement. Après tout, ne nous dit-on pas assez régulièrement que le droit est "une matière vivante" ?
Autant on peut comprendre que des matières comme l'Histoire soit enseignée à coup de récits assez rébarbatifs (après tout, c'est assez immuable), autant je trouve ça anormal pour le droit : on devrait avoir contact direct avec des intervenants professionnels dès la première année, faire des stages nombreux et variés (si possibles rémunérés... ça lutterait un peu contre une certaine misère étudiante... Quoiqu'en droit, j'ai plus vu des fils à papa qu'autre chose), nous mettre face à des cas juridiques très concrets plutôt que de nous pondre des dissertations (ou plutôt du crachage de cours) du type "La présomption d'innocence" à faire en 3 heures le cul sur une chaise.

- Il faut donner un nouvel élan à l'apprentissage de l'anglais.
En 4 ans, ça a été une chute dramatique de mon niveau d'anglais. J'ai vraiment tout perdu, car plus occupé à travailler les autres matières qu'une matière avec si faible coefficient (j'ai même vue que dans certaines facs l'anglais était enseigné un semestre sur deux... Quelle honte !)
Je vous dirais même que quand je vois les méthodes d'enseignement à la française, je ne suis pas étonné du marasme dans lequel la France se plonge. J'ai l'impression qu'on nous enseigne selon des techniques usées jusqu'à la corde, complètement déconnectées de la réalité du monde d'aujourd'hui. (vous me direz "t'as qu'à partir à l'étranger", c'est ce que je compte faire...). Mais je ne me fais guère d'illusion, je sais qu'aucun gouvernement ne voudra faire bouger le mammouth, et qu'en ce qui concerne le droit, les étudiants se complaisent là dedans (je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi mou qu'un étudiant en droit. A chaque fois qu'il y a quelque chose à réclamer, personne n'ouvre sa bouche...)


Quand à ce que je compte faire à l'issue de ma maitrise, je n'en sais rien.
Certainement pas un M2, car contrairement à ce qui a été dit plus haut, je ne vois décidemment pas l'intérêt d'y aller et de postuler, étant donné que les cours s'organisent de la même façon. Je n'y apprendrais pas plus qu'en feuilletant des livres chez moi.
J'ai l'impression que le seul but, c'est de faire une jolie ligne de plus sur un CV.

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Citation :

Quand à ce que je compte faire à l'issue de ma maitrise, je n'en sais rien.
Certainement pas un M2, car contrairement à ce qui a été dit plus haut, je ne vois décidemment pas l'intérêt d'y aller et de postuler, étant donné que les cours s'organisent de la même façon. Je n'y apprendrais pas plus qu'en feuilletant des livres chez moi.
J'ai l'impression que le seul but, c'est de faire une jolie ligne de plus sur un CV.


Mouai t'as raison... on ne fait rien de plus avec un M2 que ce qu'on fait déjà avec une matrise... :?

C'est quand-même le seul diplôme qui définira de manière précise tes compétences, ton titre éventuellement et qui présagera de façon quasi-certaine ton futur job.
C'est un pasage incontournable pour passer des études de M. tout le monde au but de TES études (et pas celles de tout le monde parce que la maitrise, elle, tout le monde la possède).

Dommage que tu n'aies pas vu ceci, ça ôte de la crédibilité à tes messages précédents.

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Citation de Largo :

Citation :

Quand à ce que je compte faire à l'issue de ma maitrise, je n'en sais rien.
Certainement pas un M2, car contrairement à ce qui a été dit plus haut, je ne vois décidemment pas l'intérêt d'y aller et de postuler, étant donné que les cours s'organisent de la même façon. Je n'y apprendrais pas plus qu'en feuilletant des livres chez moi.
J'ai l'impression que le seul but, c'est de faire une jolie ligne de plus sur un CV.


Mouai t'as raison... on ne fait rien de plus avec un M2 que ce qu'on fait déjà avec une matrise... :?

C'est quand-même le seul diplôme qui définira de manière précise tes compétences, ton titre éventuellement et qui présagera de façon quasi-certaine ton futur job.
C'est un pasage incontournable pour passer des études de M. tout le monde au but de TES études (et pas celles de tout le monde parce que la maitrise, elle, tout le monde la possède).

Dommage que tu n'aies pas vu ceci, ça ôte de la crédibilité à tes messages précédents.


T'es gentil la maîtrise c'est pas tout le monde qui la possède.

Ok son message est aigri, mais il est à 90% vrai... Le monde des bisounours c'est bon là, on a plus 4 ans.

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"J'aime ceux qui m'aiment"

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Yann Modérateur

Si tu as ton DEUG tu as les capacités pour aller en maîtrise selon moi. Après c'est une question de choix de le faire ou pas, mais surtout de se donner réellement les moyens d'y aller.

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Exactement Yann.
Quand j'écrivais : la maitrise : tout le monde la possède, je voulais évidemment dire tout le monde peut la posséder, ou tout du moins la majorité. Par conséquent, elle n'est absolument pas un critère de sélection, contrairement au M2.


Quant aux bisounours, je ne suis pas certain d'avoir compris tout le sens et toute la portée du message (un manque de finesse peut-être, une réponse aussi concise et percutante, doit réclamer, j'en suis certain, pour en apprécier toute la valeur, une puissance d'interprétation hors du commun).
Enfin, tout cela me laisse à penser que si un jour Pisistrate me donne raison, j'aurais immédiatement l'impression d'avoir tort... :lol:

Allez tchao de chez les bisounours, un jour je te présenterai à Winnie et Babar :lol: (et non, je ne suis pas gentil :lol: )

Mort de rire... Quelle belle journée ! Vous m'excuserez mais il faut que j'aille étudier là... le droit n'attend pas :lol:

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Citation de freuh74 :

Quand à ce que je compte faire à l'issue de ma maitrise, je n'en sais rien.
Certainement pas un M2, car contrairement à ce qui a été dit plus haut, je ne vois décidemment pas l'intérêt d'y aller et de postuler, étant donné que les cours s'organisent de la même façon. Je n'y apprendrais pas plus qu'en feuilletant des livres chez moi.
J'ai l'impression que le seul but, c'est de faire une jolie ligne de plus sur un CV.


tout faux! je ne sais pas qui t'a donné cette impression mais en ce qui me concerne c'est tout le contraire.
certainement que ça dépend des M2, mais je peux te dire que ça n'a rien à voir avec les 4 années qui précèdent.
les cours sont en effectif plus réduit et du coup il y a un vrai échange, et plus de "dictée", il s'agit de discuter des idées, c'est beaucoup plus enrichissant.
les "exercices" aussi sont différents, ils te demandent beaucoup plus de réfléchir par toi même.
le contenu également = le M2 prend plus de hauteur, c'est une sorte de "récompense" pour avoir souffert sur ta chaise pendant 4 ans à gratter bêtement.
et même l'organisation, tu as moins d'heure et donc tu es davantage responsable, tu as le temps d'ingurgiter le cours pour t'y intéresser en profondeur, d'ailleurs ce qui est dit en cours n'est pas important en soi pour les examens, c'est juste un éclairage.

ne rate pas cette occasion si tu en es capable, car c'est le M2 qui donnera de la valeur à ton cursus, tant sur le marché du travail que pour toi-même (mais tu peux toujours passer des concours si ton objectif est autre).