Virginite et mariage

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tant que j'y suis, petite note à akhela et à Camille : je n'ai jamais dit que le divorce n'était pas RECONNU par la religion musulmane, mais n'était pas ACCEPTE, dans le sens où une jeune fille divorcée serait mal vue par la société ... On accepte pas socialement les divorcées, d'où l'annulation du mariage qui serait une solution de facilité pour les époux ...

ne méprenez pas mes propos ;)

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Camille Intervenant

Bonjour,
Oui, mais même ce que vous dites serait plutôt faux. Le divorce n'est pas plus socialement accepté par les milieux traditionnalistes catholiques ou judaïques que par les milieux intégristes musulmans.
Et l'islam n'est pas formé que de milieux intégristes, sauf que ceux sont surtout eux qu'on entend le plus souvent en ce moment.
Jusque dans les années 50, au moins, le divorce était socialement très mal vu aussi par les milieux catholiques, même non traditionnalistes (et pas dit que ce soit fini).
Je rappelle que, jusque dans ces années-là, un catholique qui épousait une protestante (ou l'inverse) était excommunié(e).
Dans l'église catholique, le divorce n'y est toujours pas reconnu du tout. Les protestants, les juifs et les orthodoxes ont une position plus ou moins nuancée, mais sans plus (et pas toujours bien accueilli socialement non plus).

(Et il y a aussi des musulmans progressistes)(heureusement, d'ailleurs)

http://www.africahit.com/news/index-mod ... e-3121.htm
:D

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Citation de pipou :

tant que j'y suis, petite note à akhela et à Camille : je n'ai jamais dit que le divorce n'était pas RECONNU par la religion musulmane, mais n'était pas ACCEPTE, dans le sens où une jeune fille divorcée serait mal vue par la société ... On accepte pas socialement les divorcées, d'où l'annulation du mariage qui serait une solution de facilité pour les époux ...

ne méprenez pas mes propos ;)


En fait dans le cas de l'affaire de Douai, la virginité n'était pas réellement une question religieuse mais sociale par une interprétation extensive de l'Islam : l'Islam (comme la majorité des religions) condamne les relations sexuelles hors mariage, donc si la mariée en est à son premier mariage, elle est sensée être vierge (c'est d'ailleurs également le cas du marié). Là où dans l'affaire de Douai, la vox populi s'est planté, c'est en affirmant que cela était discriminant pour la femme sous prétexte qu'il était aisé de démontrer la non virginité d'une femme (et inversement pas de l'homme) par le seule démonstration de l'absence d'hymen, en oubliant que l'absence d'hymen n'est pas une preuve de non virginité.

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Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)

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Camille Intervenant

Bonjour,
Et petit rappel, au moment du jugement de premier ressort, la dame n'a pas dit "oui, oui, je ne suis plus vierge donc c'est normal que mon ex-futur-ex-conjoint (on ne sait plus très bien) ne soit pas content", mais "oui, oui, j'ai bien [u:10qc6yd7]menti[/u:10qc6yd7] en toute connaissance de cause sur ce point alors que je savais que c'était important pour mon futur conjoint", ce qui est un tantinet différent d'une "annulation pour cause de non virginité" (à mon sens), comme ça a été dit, redit et "overdit" par les "medias fanatisés"...

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Hors Concours

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Bonsoir "pipou",
Merci pour toute l'aide, j'ai réussi à finir mon cas pratique, et faire une bonne argumentation avec tous les coups de pouces que vous m'aviez donné, mais manque de pot, c'était la mauvaise interprétation!
Il s'agissait bien du mariage contracté à Venise, à laquelle l'épouse n'était pas présente, et que l'amant voulait soulever pour demander la nullité! Et en plus le chargé de TD a même rajouté que l'amant ne pouvait pas le faire car il n'avait pas d'intérêt légitime à agir, alors même qu'il avait un intérêt pécuniaire (il a payé ses études), et un intérêt plus ou moins moral, c'était quand même sa promise!
Enfin, il n'a pas voulu entendre quoique ce soit quand je lui ai dit que les termes du sujet pouvaient laisser penser qu'il s'agissait du mariage avec l'amant!
En tout, cas je vous remercie quand même pour toute l'aide, bonne soirée

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Mademoiselle,
Voici ce que vous avez écrit lors de votre premier poste :

Citation :

Deux jeunes se sont mariés à Venise en avril 2004, avant de venir revivre en France; Peu de temps après leur installation dans le logement qu'ils ont acheté ensemble, le marié découvre que cette dernière est une ancienne prostituée.


Et ce que vous me dites par la suite

Citation :

Il s'agissait bien du mariage contracté à Venise, à laquelle l'épouse n'était pas présente


D'abord vous me dites qu'ils se sont mariés à Venise, et ensuite vous me dites qu'elle n'était pas présente au mariage à Venise. Lorsque je vous ai expliqué en détails comment je percevais la situation, vous n'êtes pas venu rectifier des détails en me disant que ce n'était pas les deux époux qui devaient se marier à Venise, mais les deux amants.

Je me suis fiée aux faits que vous m'avez donnés, je n'avais pas le cas pratique devant moi. Maintenant, je suis désolée, mais je vous trouve pas très sérieuse là. C'était votre interprétation des faits, je n'ai fait que vous donner les pistes (et franchement, je vous ai carrément mâché le travail ! ne dites pas le contraire). Alors que votre solution soit fausse, je n'y peux rien, il fallait comprendre le cas pratique avant et venir l'expliquer CLAIREMENT !

Je le dis et je le répète : l'entraide étudiante c'est bien, mais s'il n'y a pas un travail sérieux de la part de l'étudiant, cela ne vaut absolument pas la peine. Dans votre cas, je déplore votre manque de sérieux, car comprendre un cas pratique n'est pas compliqué en soi, c'est une simple histoire.

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Bonjour
Ne vous emportez pas, je vous ai écrit les faits tels qu'ils étaient dans mon énoncé, je n'ai rien changé, et je vous blâme même pas, parce qu'entre étudiants, on avait tous un doute, on ne comprenait pas bien de quel mariage il s'agissait, alors les opinions étaient divisés! Moi j'avais compris le mariage à Venise, d'autres ont trouvé ça ridicule vu que le sujet commence par "un couple s"est marié", !
Je ne vous ai rien reproché, au contraire je vous ai juste remercié, car je reconnais que vous m'avez beaucoup aidé! Après vous ne pouviez pas deviner ce que pensais mon chargé de TD quand il a écrit ce sujet!
Alors svp, ne vous énervez pas, et croyez moi je travaille chez moi, je suis en L3, j'ai eu toutes mes années avec mention, c'est juste que là on ne se comprenait pas parce qu'on avait des interprétations différentes, qui je pense se vallaient toutes les deux!
Merci encore, et désolé si vous vous êtes sentis offensés, ce n'était pas le but recherché!

PS : ce qu'il fallait comprendre c'était un couple s'est marié à Venise alors que la femme n'était pas présente, ils rentrent en France, et le mari se rend compte que c'était une prostituée. Parallèlement l'amant veut contester la validité du mariage et veut invoquer la nullité du mariage parce qu'elle n'était pas là le jour de SA cérémonie! Tout le problème vient du SA, vous avez compris que c'était la cérémonie de l'amant et de la femme, moi de la femme et le mari! Mais le problème ne vient pas de moi, juste que c'était très mal écrit, alors svp ne le prenez pas pour vous!

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Pipou, je pense que tu devrais mettre de l'eau dans ton vin. Tu as tendance à foncer dans les énoncés sans lire certains détails, et si tu relis tranquillement l'avant dernier message de soulou, tu t'apercevras qu'il n'y avait aucun reproche.

Relax, ça ne sert à rien de se prendre la tête. Ecoute une " vieille " qui a plus d'heures de route universitaire que toi :)

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http://forum.juristudiant.com/search.php

*Membre de la BIFF*

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Alors là, au vu de l'énoncé des faits que vous écrivez à présent, ça me semble quand même un peu plus que tordu toute cette histoire :shock:

je suis désolée, je n'avais pas compris du tout, en me fondant sur les faits que vous énonciez.

Maintenant je comprends pourquoi vous vouliez citer l'article 146-1 du Code Civil, et l'article 184. J'étais sur une mauvaise piste, mais vous non.

Je m'excuse de m'être emportée, j'ai cru que vous n'aviez pas compris les faits vous-même par manque de travail, et ça m'a un peu vexé, je l'avoue, de donner des conseils juridiques à une personne qui n'aurait pas préalablement essayé de décortiquer l'énoncé. Je n'ai pas pris votre poste comme un reproche mais suite aux indices que je vous avais donné, je m'attendais à ce que vous réussissiez à résoudre votre cas pratique quand même. Mais bon, vu le niveau tordu du cas, j'imagine que c'était tout à fait normal qu'on ait pu se tromper. Vos amis ont-ils tous compris le cas ou y en a-t-il eu qui ont interprété comme vous ?


PS : comment ça se fait que vous étudiez le droit de la famille (et donc le mariage) en L3 ? c'est pas le programme de L1 tout ça ?

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Ce n'est pas grave, je comprends , donner des conseils à des étudiants sans aucune contrepartie c'est très bien, et tout ce que je peux faire en retour c'est d'être reconnaissant, c'est pour ça que j'ai pris la peine de vous remercier!
Certains étudiants ont compris comme moi, d'autres comme vous, c'était 50 - 50. Mais le chargé de TD n'a rien voulu entendre il a fait sa correction sur cette interprétation et n'a même pas admis le doute d'une éventuelle autre interprétation.
Je suis en L3 à Assas, et on fait du droit de la famille en fonda, et du droit des affaires. Ca parait surprenant étant donné qu'à la Sorbonne c'est étudié en L1.