Un dictateur en visite officielle en France...

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Sarkozy "recommande" à Kadhafi de condamner les attentats d'Alger
NOUVELOBS.COM | 12.12.2007 | 18:31

Lors de sa réception du chef d'Etat libyen, sur fond de polémique autour de l'évocation ou non des droits de l'homme lors de leur précédente rencontre, le président français a souligné "qu'il était important qu'il fasse ce geste".


Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, est arrivé, mercredi 12 décembre en fin d'après-midi à l'Elysée pour un nouvel entretien avec le président Nicolas Sarkozy qu'il a publiquement contredit sur le sujet sensible des droits de l'Homme.
Nicolas Sarkozy a "recommandé vivement" au colonel Kadhafi "de condamner publiquement les attentats d'Alger", selon l'Elysée.
Lors de l'entretien que les deux hommes ont eu à l'Elysée, le chef de l'Etat "lui a dit qu'il était important qu'il fasse ce geste, lui qui a soutenu les 'mouvements de libération' dans les années 70 et 80 et qui a tourné le dos au terrorisme" aujourd'hui, ajoutait-on de même source.

Sur le perron

Arrivé dans la cour à bord de son interminable limousine blanche, le colonel Kadhafi, cape noire sur costume noir, a été accueilli sur le perron par le chef de l'Etat français. Il avait été accueilli au pied du perron, deux jours plus tôt.
Sans condamner spécifiquement ces attentats, le dirigeant libyen a "enregistré" cette demande et lui a "rappelé qu'il avait eu le président (algérien Abdelaziz) Bouteflika au téléphone" à ce sujet, selon l'Elysée.
Le président français a, par ailleurs, dit à son hôte qu'il recevrait les associations de victimes de l'attentat contre le DC10 d'UTA jeudi.
Il s'agissait de la deuxième et ultime rencontre entre les deux chefs d'Etat avant le départ du numéro un libyen pour l'Espagne, samedi.

Doutes autour des discussions sur les droits de l'homme

Le colonel Kadhafi a provoqué mardi l'embarras de l'Elysée en démentant Nicolas Sarkozy, qui avait assuré avoir évoqué la veille à deux reprises le dossier des droits de l'Homme en Libye, au premier jour de cette visite.
Dans un entretien au Nouvel Observateur, le chef de l'Etat français a assuré avoir "parlé de tout, y compris des droits de l'Homme" avec le colonel Kadhafi, comme l'avait déjà soutenu son bras droit, Claude Guéant, secrétaire général de la présidence.
Lors d'un discours mardi au siège de l'Unesco, Mouammar Kadhafi a suscité une nouvelle polémique sur le sujet des droits de l'Homme. "Avant de parler des droits de l'Homme, il faut vérifier que les immigrés bénéficient chez vous de ces droits", a-t-il réagi, en réponse aux critiques qui lui ont été adressées en Europe et en France sur le respect des libertés dans son pays.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a jugé mercredi, devant les députés, son intervention "assez pitoyable".

Kadhafi, "pas au courant" des critiques

Le colonel Kadhafi a également déclaré sur France 2 n'être "pas au courant" des critiques suscitées par sa visite, et a soutenu que la question des droits de l'Homme ne se "pose pas" dans son pays.
Le chef de l'Etat libyen a rencontré, avant d'être accueilli à l'Elysée, des membres du Medef (patronat) dans les salons du Ritz, après la signature de plusieurs contrats annoncée dès lundi.
La France espère une dizaine de milliards d'euros de retombées commerciales de cette visite de cinq jours très controversée.

Citation de Camille :

Bonjour,
Ben quoi ?
L'allégorie se poursuit… Après JC, maintenant NS…
Enfin…

Voyons…

Le coup des trois rois mages, ça ne vous rappelle rien ?
Melchior, Gaspard et Balthazar !
Et vous croyez que c'étaient des enfants de chœur, les rois mages ?
(ne pas confondre avec les rois maudits, c'est une autre histoire.)

Chavez, Kadhafi, à qui le tour ? Manque plus que le troisième… Poutine, Ahmadinejad ?