adoption plénière + maltraitance

Publié par

je me suis inscrite dans ce forum pour approfondir mes connaissances en droit concernant une affaire familiale qui nous concerne ma fille et moi et qui sollicite déjà beaucoup d'interet puisque ce que nous vivons nest pas ordinaire et dramatique. je dirais meme scandaleux et profondément injuste.

en effet ce serait la 1e fois que cette situation arriverait en France du moins serait pointée du doigt car il doit y avoir malheureusement plusieurs cas comme le notre.

pardon mais je suis obligée de tout detailler :roll: .

je suis la mère biologique de ma fille née en 97. le pere biologique s'éclipse définitivement dès sa conception. je suis donc seule à la reconnaitre. je precise que par la suite je n'ai jamais ete déchue de mes droits et que j'ai toujours désiré mon enfant.

mes parents décèdent coup sur coup. je suis en quete de reconstituer une famille et d'un père pour ma fille.

je rencontre en 2000 une personne qui me semble correspondre à mes attentes . je vis avec cette personne en CONCUBINAGE pendant 6 ans et le quitte fin 2006. entretemps il me propose d'adopter ma fille mais pas nimporte comment EN PLENIERE.

ses arguments : si jamais il lui arrivait qque chose de fatal nous ne serions pas chassées de chez lui. le pere biologique ne pourrait plus revenir à la charge si lenvie lui prenait de pretendre à des droits sur ma fille.

[u:1doxk2nc]avant cette adoption [/u:1doxk2nc]: je me renseigne sur mes droits, un avocat me certifie que je ne perdrais mes droits filiaux n'ayant jamais été déchue de mes droits et étant la mère biologique.

je consentais simplement à ce que mon CONCUBIN (je précise que nous n'avons jamais été pascés, mariés ou reconnus officiellement concubins, nous l'étions de fait) adopte ma fille;

nous lancons la procédure d'adoption en 2005 en écrivant au procureur sans passer par avocat ni notaire. jamais on ne m'a averti de la rupture du lien filial. le tribunal consent à cette adoption sans mavertir du fait que ladoption pleniere coupe les liens entre ma fille et moi.

cest apres les deux mois de délai de retractation que mon partenaire dit à ma petite fille "tu vois tu nas plus de mère, désormais cest moi ton père et ta seule famille, ta mère cest terminé ! une adoption pleniere coupe les liens avec ta mere et cest irrévocable"

affolée jappelle le greffe des adoptions. celui ci me rassure en me disant que je nai pas à minquiéter et que les liens ne sont pas coupés, que je peux donc dormir tranquille.

je quitte cet individu pour mauvais traitement fin 2006. je pars avec ma fille.

il fait un recours aupres du tgi pour droit de garde et moi droit de visite.

le JAF statue janvier 2007 comme quoi :

- lautorité parentale sera partagée (elle l'est toujours)
- je percevrais une pension alim (toujours dactualité)
- j'aurais le droit de garde et lui droit de visite (toujours dactualité)

je precise que sur l'acte de naissance de ma fille ma filiation était toujours maintenu ..

et personne je dis bien personne (hormi une seule => le pere adoptif super crapule) ne comprend qu'en réalité il s'agit bien d'une adoption PLENIERE qui coupe les liens entre l'adopté et la famille biologique

l'article 356 du code civil dit bien :

L'adoption confère à l'enfant une filiation qui se substitue à sa filiation d'origine : l'adopté cesse d'appartenir à sa famille par le sang, sous réserve des prohibitions au mariage visées aux articles 161 à 164.

Toutefois l'adoption de l'enfant du conjoint laisse subsister sa filiation d'origine à l'égard de ce [u:1doxk2nc]conjoint [/u:1doxk2nc]et de sa famille. Elle produit, pour le surplus, les effets d'une adoption par deux époux.


Or nous n'étions pas conjoints mais CONCUBINS :roll: .

cest parceque l'été dernier soit 3 ans apres ladoption (2005) que je demande suite à maltraitance quexerce le pere adoptif sur ma fille lors de son droit de visite (lui faire croire par exemple que je suis morte dans accident de voiture juste avant 1e seance de mediation qu'a demandé le jaf,.. de la solliciter pour dormir avec lui, de me dénigrer de façon grave, faits quil avoue lors des enquetes successives) que celui ci sort son super jokker en disant :

"attention, Mme nest plus la mère de sa fille puisquil sagit dune adoption PLENIERE je demande donc a ce quelle soit déboutée de toutes ses demandes.

bingo :twisted: !

de plus il a demandé en douce cet été au procureur de retirer ma filiation puisque il sagit dune adoption pleniere. le procureur execute sans avoir sans doute tous els elements de mon dossier :shock:

le tgi est très mal comme vous pouvez limaginer car les magistrats (procureur, vice procureur, JAF, président du TGI, greffe adoption), n'ont rien vérifié et ont consenti a cette adoption alors quelle netais pas dans linteret de ma fille. de plus elle est irrevocable..

cest à dire que ma fille n'a plus de mère et cette adoption coupe les liens avec toute sa famille de sang (tante, cousins, etc) au profit dune seule personne qui lui na aucune famille !

ils n'ont pas vérifié que nous n'étions pas conjoints mais seulement concubins. ils auraient du refuser cette adoption qui est non conforme aux interets de ma fille.

[u:1doxk2nc]JUGE ENFANTS[/u:1doxk2nc]
parallelement le juge des enfants a été saisi suite à mon signalement;
il faut savoir que les choses trainent en longueur de facon anormale dans mon dossier.

il sait que le tgi s'est planté sur toute la ligne et ne voudrait pas lui non plus être en porte a faux.

je sais que mon affaire a sucité beaucoup demotion dans tout le tgi et que les magistrats sont dans la mouise jsqua cou. seulement difficile pour eux de le reconnaitre officiellemnt ce qui est comprehensif.

les deux dernieres enquetes sont en ma faveur (CAE et psychologique). javais demandé dès le départ enquete psychiatrique pour faire ressortir la perversité du pere adoptif qui en realité ma manipulée à une periode ou jetais fragile pour me pousser a couper les liens avec ma fille (il sy connait en droit de par son cursus universitaire), cette enquete est enfin accordée.

le juge des enfants nous a "avoué" je reprends ses termes que les enquetes etaient en ma faveur, enquetes qui etablissent que ma fille ne veut plus du tout etre en contact avec le pere adoptif avec lequel elle est en danger, quelle ne laime pas et ne le reconnait pas en tant que pere. que je ne manipule pas ma fille et que nous sommes tres attachées lune a lautre.

mais le juge des enfants estime que parceque jai permis recemment a ma fille de faire la connaissance de son pere biologique qui sest manifesté il y a 3 mois pour la 1e fois en 11 ans,

alors que ma fille etait en forte demande,
alors que le CAE et la psychologue de ma fille m'avaient donné leur "aval",
alors que le jaf avait soumis cette eventualité au pere adoptif en citant "ce sera legitime pour votre fille quelle veuille un jour savoir qui est son pere biologique et elle cherchera à s'en rapprocher",

il entend eventuellement placer ma fille dans famille d'acceuil !!

en attendant, il a demandé expertise psychiatrique et mesure AMEO dun an.

[u:1doxk2nc]conclusion[/u:1doxk2nc]

le tgi sest planté lamentablement, ils ne savent pas comment se sortir de là, nous sortir de là. comment retablir le lien entre la mere et la fille ?

le juge enfant et en contradiction avec le JAF et ce quil compte faire est contraire à la parole de ma fille et ses souhaits. contraire au droit de l'enfant.

il est établi de par les rapports que tout se passe bien entre ma fille et moi et que nous sommes très atttachees lune a lautre.

[u:1doxk2nc]QUESTION[/u:1doxk2nc]

que proposez vous comme solutions pour sortir de cette situation dramatique.

merci mille fois pour vos reponses.

Publié par

Bonjour,

Ce que je ne comprends pas, c'est que vous n'ayez pas fait appel à un notaire ou qu'on ne vous ait pas dirigée vers un notaire, qui est plus indiqué qu'un avocat en matière familiale.

Une adoption plénière est un acte grave et réfléchi. Que tout au long de la procédure personne n'ait tiqué me semble étrange, surtout au sujet d'une enfant mineure. Les juges sont particulièrement rigoureux en la matière et sont tenus de bien faire comprendre aux candidats la portée et la gravité de leurs actes, d'après les décisions que j'ai pu lire ( parmi 8 000 décisions du fond au cours d'un travail de recherche, donc ça parait tout de même incroyable que personne au cours d'une procédure entière n'ait trouvé cela bizarre ).

Concrètement, les solutions qui s'offrent à vous... à froid je n'en vois que trois pour l'instant :

- application de l'article 360 alinéa 2 du Code civil :

Citation :

S'il est justifié de motifs graves, l'adoption simple d'un enfant ayant fait l'objet d'une adoption plénière est permise.


Donc demander l'adoption simple de votre fille en prouvant les motifs graves. Les motifs graves seraient considérés comme des manquements de l'adoptant à sa mission : pour certains il faudrait un comportement proche de l'abandon ou des agissements répréhensibles, donc pourquoi pas un état psychologique dangereux pour l'enfant le plaçant dans un climat familial anxiogène néfaste. Mais ces motifs relèvent de l'appréciation souveraine des juges du fond.

En faisant une recherche rapide, j'ai trouvé une décision qui qualifie de motifs graves l'absence de tout contact d'ordre affectif et économique avec l'adoptant, les juges du fond ayant permis au nouveau mari de la mère d'adopter afin de donner une cohésion familiale et de répondre à un besoin d'identification de l'enfant ( CA Poitiers, 29 mai 2001 ). Il peut aussi s'agir d'un " échec patent " de l'adoption plénière ( CA paris, 16 janvier 2003, qui refuse de voir des motifs graves dans le cas de conflits mère-fille puisqu'aucune modification du droit de garde n'est intervenue pour justifier la gravité de la situaton ) )

Ce sera au juge de décider, au regard également de l'intérêt de l'enfant. Et là il faut que les expertises plaident en votre faveur, car le critère de l'intérêt de l'enfant est fondamental et s'éloigne parfois du droit pur.

- de façon plus légère, une délégation d'autorité parentale à votre profit, vous confiant la résidence de l'enfant et / ou certaines prérogatives décisionnelles sur le fondement de l'article 377 Cciv. Dans ce cas vous seriez considérée comme un tiers par rapport à votre fille. Ce pourrait être une situation transitoire.

- l'annulation de l'adoption plénière ? Là, je n'ai pas connaissance de décisions ayant autorisé une annulation sur le fondement d'éléments gravissimes. Il faudra certainement consulter notaire, avocat, magistrat voire associations de défense pour trouver une solution. Sauf à prouver que vous étiez dans un état de détresse psychologique ou sous la coupe de votre ex compagnon qui vous aurait manipulée et maltraitée pour arriver à ses fins peut-être, mais ça ne plaiderait pas en votre faveur vis-à-vis de vos compétences d'éducation :?

Nous ne sommes que des étudiants pour la grande majorité, donc les réponses risquent de ne pas être aussi précises et pointues que celles de praticiens. Je vous invite donc à consulter en parallèle un professionnel, au besoin en faisant appel à l'aide juridictionnelle et à tous les supports possibles pour démontrer votre bonne foi, y compris expertises et soutien psychologique.

__________________________
Votre sujet a peut-être déjà été traité : avez-vous utilisé la fonction recherche ? :wink:
http://forum.juristudiant.com/search.php

*Membre de la BIFF*

Publié par

bonjour matou, et merci beaucoup davoir pris soin de m'avoir répondu de facon aussi complète.

pour repondre à vos premieres interrogations :

effectivement nous ne sommes pas passés par un notaire parceque mon ex concubin connaissait le droit (ayant été juge au tribunal de commerce) et que celui ci a fait de brillantes etudes, non pas dans le droit, mai il en connait suffisament pour avoir fait germer le doute dnas mon esprit et dans tous els esprits.

comme vous le dites, surprenant qu'au tribunal personne ne m'ait dit "attention mme ce à quoi vous allez consentir nous ne pouvons laccepter dans linteret de votre enfant car vos liens seront coupés.

on aurait pu me dire aussi "pourquoi votre compagnon nadopterait pas votre fille en adoption SIMPLE ou en faisant simple reconnaissance ?

à savoir quil connait tout le monde au tribunal puisque ancien juge.. je le sais très manipulateur .. je ne suis pas non plus dans le seceret des Dieux.. un coup de fil par ci un par là..

meme lenquete prealable a ladoption a été de courte durée. lenqueteur le connaissait, cette entrevue a notre domicile a été breve, dnas un esprit "bon enfant".

par ailleurs, mon ex compagnon est alcoolique. le juge lui a demandé prise de sang. il s'en doutait, s'est sevré et lanalyse a été negative.

concernant la maltraitance, elle était jusque là psychologique (me saboter vis a vis de ma fille) mais elle se transforme depuis peu en maltraitance physique. l'avoir tabassée dernierement a occasionné hospitalisation ce qui ma fait porter plainte.

toutes mes plaintes tombent à l'eau car preuves non caractérisées..

il me harcele depuis 2006 depuis que je lai quitté, il ma fait suivre par detective privé : pareil jai porté plainte, plainte en cours.. cette fois ci il risque detre coincé car il a fait constaté le fait de mavoir fait poursuivre, ce qui prouve quil nest pas si intelligent quil le laisse supposer

et puis davoir révelé certains de ses agiseements non plus. comme solliciter ma fille pour dormir avec elle, l'avoir laissé nue en petite culotte dans son jardin pendant 1/4 dheure lhiver dernier sous pretexte quelle ne voulait pas mettre ses chaussons, lui dire que sa mère est une su... de b... ou une p..., il a avoué tout cela.

comme je vous le dit les juges lui font des reproches suite aux enquetes qui sont en ma faveur. la seule chose qui mest reprochée par juge enfant cest davoir permis ce rapprochement avec le pere biologique.

une aberration lorsquon on sait les degats psy occasionnés lorsquon cache la verité aux enfants adoptés quant à leurs veritables origines. (lois sur accouchement sur X evoluent a ce sujet) en faveur des adoptés.

ANNULATION ADOPTION :
on ma parlé du vice de consentement, qu'en pensez vous ?

QUE JADOPTE MA FILLE EN SIMPLE :
si je ladopte, le pere adoptif le sera til toujours ? pourrais je agir sur son droit de visite ? pourra til toujorus avoir des drotis sur ma fille ?

merci pour vos reponse.

Publié par

Je m'avance peut-etre un peu, mais vous avez parlé de l'adoption entre conjoints.
Bon, vous étiez concubins et donc pour vous, l'article n'a pas lieu d'etre.
A contrario, déduisant que l'adoption s'est faite entre tiers, cela coupe effectivement les liens familiaux de sang. ( En gros, vous vous etes fait avoir)

Le greffe vous a dit n'importe quoi quand à l'affirmation du contraire. Surement pour que les laissiez tranquille, quitte à vous laisser "dormir tranquillement"


Vous ne pouvez annuler d'adoption que si vous pouvez prouver que votre vice de consentement est là ( et que donc, qu'a l'époque, il était dejà alcoolique et tout le tintouin)

Quand à adopter votre fille en simple, le lien avec votre ex subsistera malgré tout et en plus, c'est lui le plus fort

__________________________
Achetez mes livres -> [url:wo7bcphw]http://www.thebookedition.com/advanced_search_result.php?keywords=kaori[/url:wo7bcphw]

Publié par

bonjour ishou,

oui je confirme quàpres les deux mois de delai de retractation lorsque jai demandé au greffe des adoptions si jetais toujours la mere et quils mont confirmé que oui ils mont bien dit nimporte quoi car normalement, si le tgi avait consenti a ce type dadoption ils auraient du

- retirer de suite ma filiation sur acte de naissance de ma fille
- me retirer la garde de ma fille

ce quil faut savoir cest que jai vecu encore 1 an et demi sous le toit du pere adoptif avec ma fille. si je dis cela cest quil a eu le culot de faire croire que je connaissais a lepoque les tenants aboutissants de cette adoption qui coupait les liens avec ma fille cest à dire, sous entendu que jaurais voulu labandonner.

drole de façon pour une mere qui veut abandonner son enfant que de rester sous le toit de ladoptant avec son enfant pendant 1 an et demi.

cest aussi pourquoi les enquetes sont en ma faveur.

le vice de consentement ne serait il pas de dire aussi que le tribunal sest planté ? (confusion termes concubin/conjoint)
ou bien que les magistrats ont été trompé par cet homme tout comme moi

car si jai bien compris si jadopte ma fille en simple il aura toujours des droits alors que si lon joue sur le vice de consentement on peut faire annuler cette adoption

en gros que pensez vous que je doive faire pour etre tranquille et quil ne puisse plus etre en contact avec ma fille sans controle

si plusieurs choses à entreprendre comment procéder dans l'ordre

- car il y a le retablissement de la filiation dune part
- et parallelement la saisine du juge des enfants qui compte placer ma fille

on m'a aussi parlé de la mesure conservatoire cest a dire que pendant que le tgi statue d'ici le mois de mai pour savoir si je suis toujours la mere ou non, je pourrais demander a ce que le jaf reduise et médiatise le droit de visite. le seul souci cest que le JAF s'est désaisi du dossier étant trop compliqué et se reunit en collégiale JAF/TGI seul le tgi pouvant statuer sur ladoption en elle meme.

merci pour vos conseils.

Publié par

bonsoir,

excusez-moi de refaire monter ce post mais peut-être que l'un d'entre vous pourra encore m'apporter son aide.

Cordialement,
carpediem

Publié par

Votre affaire est terriblement complexe et, je pense, nécessite un avocat. Il existe auprès de quasiment tous les TGI des consultations gratuites, mais vu la complexité de l'affaire je vous conseillerais d'aller voir un avocat réellement spécialisé en droit de la famille et cela rapidement car plus le temps passe moins vous avez de chance d'arriver à inverser le processus (si tant est que cela est encore faisable). Je crois malheureusement que votre affaire dépasse largement les compétences des intervenants de ce forum qui sont pour la plupart encore étudiant. Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite et j'espère de tout cœur que votre situation va s'arranger.

Bien à vous,

Akhela

__________________________
Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)

Publié par

merci pour votre reponse. jai dejà obtenu conseils mais je cherche à peaufiner. le souci est que je n'ai aps les moyens financiers de regler car mes ressources sont faibles mais elles depaszeent le plafond pour avoir droit à une AJ..

sinon aviez vous dejà entendu parler d'une adoption pleniere consentie par un tgi alors que le but recherché netait pas pour la mere de couper son lien filial avec son enfant ?

je crois quil y a eu une jurisprudence sur Pau mais elle a été contredite ensuite..

auriez vous la possibilité de trouver d'autres cas comme le mien où ladoption a été annulée ? merci infiniment

pour finir, je pense quil serait interessant pour vous en tant qu'étudiants de faire remonter lminformation comme quoi il y a un vide juridique autour de laodoption pleniere encore confusion des termes CONCUBIN/CONJOINT et cest la raison dailleurs pour laquelle le tgi s'est lamentablement planté sans mon cas.

merci à vous

Publié par

Pour l'AJ faites une demande gracieuse au Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de votre secteur.
Et pour le vide juridique, outre le fait que cela n'existe pas (le droit ne connait pas de vide), en l'espèce il n'y a pas de problème du droit mais des intervenants dans votre dossier qui ont opéré cette confusion, mais les textes sont claires en l'espèce.
Quant aux recherches, ce forum est un forum majoritairement étudiant, ils ont déjà leurs propres contraintes de travail et le reste des intervenants sont certes des professionnels, mais de ce fait, ils ont également leurs propres contraintes. Comme je l'ai dit plus haut, votre problème est extrêmement complexe et nécessite un véritable travail de recherche qui prend un temps que peu d'entre nous avons. A titre tout à fait personnel, je n'ai malheureusement plus les compétences nécessaires en droit français des personnes (ni l'accès rapide à une base de donnée utile) pour approfondir encore votre affaire.

__________________________
Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)

Publié par

je comprends.

merci tout de même de m'avoir apporté tous ces éléments de réponse.

cordialement,
carpediem

Publié par
Camille Intervenant

Bonsoir,
Je suppose, comme le dit akhela et compte tenu de votre situation, qu'il doit être possible de solliciter le Bâtonnier pour qu'il vous obtienne l'AJ. Il y a des cas exceptionnels où la commission peut accepter de déroger aux règles, surtout si la demande est appuyée par quelqu'un de bien placé.

Cela dit, je vous sens plus mal partie que vous semblez le penser, parce que d'abord,

Citation de Code civil :


Article 359
L'adoption est irrévocable.

Ce n'est pas écrit "irrévocable sauf…"

Ensuite, à [u:1d8rxh6x]MON[/u:1d8rxh6x] humble avis, le TGI ne s'est pas du tout "planté sur toute la ligne" et il n'avait rien à vérifier, pas même si c'était ou pas dans l'intérêt de l'enfant, du moins pas au sens où vous l'entendez, pour la bonne et simple raison que c'est vous-mêmes qui avez donné votre accord pour cette adoption. Comment pouvaient-ils deviner que vous n'étiez pas d'accord pour une adoption plénière mais pour une adoption simple seulement ? D'autant que, quelque part dans les papiers que vous avez signé, ce devait être sûrement précisé. Sauf que vous ne saviez pas ce que recouvrait exactement ce terme. Le problème, c'est que les juges ne sont pas là pour donner des cours de droit.

Or,
Citation de Code civil :


Article 343-1
L'adoption peut être aussi demandée par [u:1d8rxh6x]toute personne[/u:1d8rxh6x] âgée de plus de vingt-huit ans.
Article 347
Peuvent être adoptés :
[u:1d8rxh6x]1° Les enfants pour lesquels les père et mère ou le conseil de famille ont valablement consenti à l'adoption ;[/u:1d8rxh6x]
2° Les pupilles de l'Etat ;
3° Les enfants déclarés abandonnés dans les conditions prévues par l'article 350.

Article 348-1
[u:1d8rxh6x]Lorsque la filiation d'un enfant n'est établie qu'à l'égard d'un de ses auteurs, celui-ci donne le consentement à l'adoption. [/u:1d8rxh6x]

VOUS avez donné votre consentement et VOUS étiez la seule à avoir à le faire puisque le père géniteur n'était pas déclaré.
Donc, vu du TGI, tout était clair, d'autant plus qu'à l'époque, votre opinion sur votre conjoint était positive, donc l'adoption plénière se comprenait "dans l'intérêt de l'enfant", puisque vous étiez expressément d'accord.
A partir de là, le TGI n'avait pas à mener une enquête judiciaire.
Et ils ont bel et bien vérifié que vous n'étiez pas conjoints, mais seulement concubins, forcément d'ailleurs, c'est même sûrement écrit dans le jugement. Et non, ils n'avaient pas à refuser puisque vous étiez vous-mêmes d'accord et c'est même sûrement vous qui avez déclaré, comme votre concubin, que cette adoption était dans l'intérêt de votre enfant.
Donc, pour eux, pas de soucis, tout ce petit monde est d'accord, pourquoi refuser ?

Traduction en clair : ils sont très embêtés pour vous, mais eux n'ont fait que leur travail et n'ont fait qu'appliquer les codes et, dans votre cas (au moins dans les apparences) tout était clair et ils n'avaient pas à aller plus loin.

Le problème, c'est que je suppose, d'après ce que vous dites, qu'ils ont déjà tous plongé dans le code (et vous aussi) pour essayer de déceler une faille qui leur permettrait de faire annuler le jugement.

Moi, perso, je ne vois qu'une seule chose, c'est que vous plongiez et replongiez vous-mêmes dans le code civil, avec l'aide d'un avocat, pour voir si vous ne pourriez pas trouver un détail personnel, une particularité (que les juges pourraient ne pas connaître) qui permettrait de faire annuler l'opération.

Donc relire très attentivement [u:1d8rxh6x]à partir de l'article 343 et jusqu'à l'article 359[/u:1d8rxh6x].

Mais, moi personnellement, je ne suis pas très optimiste.
Le vice de consentement n'a même pas l'air d'être prévu dans ces textes.

A vue de nez, je verrais bien quand même…
Citation de Code civil :


Article 348-3
Le consentement à l'adoption est donné devant le greffier en chef du tribunal d'instance du domicile ou de la résidence de la personne qui consent, ou devant un notaire français ou étranger, ou devant les agents diplomatiques ou consulaires français. Il peut également être reçu par le service de l'aide sociale à l'enfance lorsque l'enfant lui a été remis.
Le consentement à l'adoption peut être rétracté pendant deux mois. La rétractation doit être faite par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée à la personne ou au service qui a reçu le consentement à l'adoption. La remise de l'enfant à ses parents sur demande même verbale vaut également preuve de la rétractation.
[u:1d8rxh6x]Si à l'expiration du délai de deux mois, le consentement n'a pas été rétracté, les parents peuvent encore demander la restitution de l'enfant à condition que celui-ci n'ait pas été placé en vue de l'adoption[/u:1d8rxh6x]. Si la personne qui l'a recueilli refuse de le rendre, les parents peuvent saisir le tribunal qui apprécie, compte tenu de l'intérêt de l'enfant, s'il y a lieu d'en ordonner la restitution. La restitution rend caduc le consentement à l'adoption.

Apparemment, le dernier alinéa ne fixe [u:1d8rxh6x]aucune limite maximale précise[/u:1d8rxh6x] dès lors que l'enfant n'a pas été placé en vue de l'adoption. Donc, on peut penser que la demande de restitution reste possible tant que le délai de forclusion de droit commun n'est pas expiré, il me semble.
Mais, ce n'est que mon interprétation personnelle. C'est pour ça que l'avis d'un avocat chevronné serait le bienvenu.

Ici, "les parents", c'est vous et vous seule.

__________________________
Hors Concours

Publié par

merci Camille pour toutes ces infos.

je tiens juste à préciser que jamais le tgi ne m'a fait savoir, pas une seule fois, les consequences auxquelles aboutirait une adoption pleniere.

par ailleurs comme je le disais tout laisse à penser que le tgi s'est trompé puisque
- la requete dadoption est contradictoire : elle fait mention du terme concubin et cite des articles qui se referent au conjoint,
- le jaf m'avait attribué une pension alim, droit garde, autor parent partagee comme sil sagissait dune adoption simple
- ma filiation etait maintenue sur acte naissance de ma fille apres adoption (adoption en 2005) et retirée à la demande du pere adoptif fin 2008 en vue de retirer ma filiiaton vu que cetait une adoption pleniere).
- le greffe des adoptions qui me certifie apres le delai de deux mois de retractation que je suis tjrs la mere de ma fille

voilà pouruqoi le tgi s'est trompé. ils le savent puisque ils se sont confiés à mon ex avocate en lui faisant savoir quils etaient conscient davoir commis une enorme boulette mais comment allaient ils reparer vu que cest irrevocable..

ils attendent donc la solution juridique.

mais parallèlt il y a maltraitance lors du droit de visite du pere, aussi le juge enfant ai saisi suite a mon signalement

le tout imbriqué fait que ma situation est compliquée. je le conçois aisément.

et la question que tout le monde se pose : pourquoi le pere adoptif m'a poussé à accepter une adoption pleniere alors quune adoption simple ou reconnaissance aurait suffit pour ne pas couper le lien jurid avec ma fille ?

sinon une solution qui vient de m'être proposée est que j'adopte ma fille de manière simple pour retablir le lien filial car le tgi n'accepterait pas d'annuler cette adotpion puisque au depart jetais consentant pour que ma fille le soit.

Publié par

Citation de carpediem :

merci Camille pour toutes ces infos.

je tiens juste à préciser que jamais le tgi ne m'a fait savoir, pas une seule fois, les consequences auxquelles aboutirait une adoption pleniere.


Dialogue de sourds.

Comme Camille l'a dit précisément, le TGI n'est pas là pour vous donner des cours de droit.
En 1er lieu, c'est à vous de vous informer, de vous renseigner avant d'entamer une procédure.

Eux, leur boulette, comme vous le dites, c'est d'avoir procédé à une analogie mais le 1er fautif, c'est vous.
Tout le monde était d'accord au moment de l'adoption, pourquoi vous mettre des batons dans les roues à ce moment-là?

__________________________
Achetez mes livres -> [url:wo7bcphw]http://www.thebookedition.com/advanced_search_result.php?keywords=kaori[/url:wo7bcphw]

Publié par

je suis d'accord avec vous pour le fait que j'ai consenti à ce que ma fille soit adoptée mais acceptez aussi le fait que le tgi se soit trompé puisqu'ils le reconnaissent officieusement.

sans rentrer dans la polémique, il paraitrait inadmissible de couper les liens entre une mère et son enfant sous pretexte quune adoption pleniere a été consentie car mal informée de mes droits avant pendant et apres. cest du jamais vu et cest pourquoi le tgi attend une reponse juridique pour reparer.

autre exemple, lorsque vous vous faite opérer pour une opération de grande envergure, j'imagine que vous demandez lavis de plusieurs experts et que vous lisez bien le contrat que lon vous fait signer.

et bien moi cest pareil. avant cette adoption je m'étais informée sur mes droits par une avocate en consultation libre au barreau des avocats qui mavait certifié que je ne perdrais pas ma filiation, de même que le notaire à qui j'avais demadné confirmation. le greffier que javais eu au telephone apres le delai de retractation aussi et la suite vous la connaissez. donc je persite en disant que dans cette procédure dadoption il y a eu un certain laisser aller.

cordialement.

Publié par

De toute façon il ne s'agit pas de savoir qui à tord ou raison ça ne changera rien à ce qu'il s'est passé :wink:

Publié par

pour finir, et en vous remerciant sincèrement du fond du coeur de vous etre penché sur ma situation, l'essentiel quil faut retenir dans cette histoire cest que ma petite fille et moi sommes en souffrance pour des choses qui nous dépassent complètement.

aurevoir.

Publié par
Camille Intervenant

Bonjour,

Citation de Katharina :

De toute façon il ne s'agit pas de savoir qui à tord ou raison ça ne changera rien à ce qu'il s'est passé :wink:

Bien sûr que si.
D'abord, parce qu'on ne peut pas comprendre un cas sans déterminer exactement qui a fait quoi, seul moyen de trouver une solution adaptée, s'il y en a une.
Ensuite parce que, s'agissant d'un forum d'étudiants en droit, donc en principe pour certains, de futurs juges, autant décortiquer le cas jusqu'au bout pour éviter de reproduire cette situation à l'avenir...
:wink:

__________________________
Hors Concours

Publié par

Camille, je trouve votre raisonnement très bon. :)) et cest pour cela aussi que j'ai posté dans ce forum pour que ce genre dincident ne se produise plus jamais.

je suis certaine que des adoptions pleinieres ont ete accordées en masse sans que le parent qui a consenti a cette adoption soit au courant que ses liens sont coupés et c'est ce que pense dailleurs mon ancienne avocate..

cordialement

Publié par

enfin si vous aviez un avocat lors de cette procédure, il est seul et unique responsable de votre problème, le tribunal ayant tout a fait pu raisonnablement penser que vous aviez été correctement conseillé par votre avocat. C'est même une faute grave de l'avocat mettant en cause sa responsabilité.

__________________________
Avocat (Liste 2) au Luxembourg
Diplômé en France, en Belgique et au Luxembourg
faluchard droit baptisé à Strasbourg
ancien SG et VP de l'AFGES (fédé des étudiants à Strasbourg)
ancien SG de l'AED (amicale de droit à Strasbourg)

Publié par
Camille Intervenant

Re-bonjour,

Citation de carpediem :


je tiens juste à préciser que jamais le tgi ne m'a fait savoir, pas une seule fois, les consequences auxquelles aboutirait une adoption pleniere.

Seulement voilà, juridiquement, ce n'était pas à lui à le faire.

Citation de carpediem :


- la requete dadoption est contradictoire : elle fait mention du terme concubin et cite des articles qui se referent au conjoint,

C'est possible, mais il faut voir dans quel contexte précis, à l'intérieur du jugement, ils ont été cités et, de toute façon, les articles que j'ai déjà cité se suffisent à eux-mêmes.


Citation de carpediem :


- le jaf m'avait attribué une pension alim, droit garde, autor parent partagee comme sil sagissait dune adoption simple

Pas dit que ce ne soit pas lui qui a "fait une boulette" (au sens juridique) de ne pas avoir relu attentivement le jugement...

Citation de carpediem :


- ma filiation etait maintenue sur acte naissance de ma fille apres adoption (adoption en 2005) et retirée à la demande du pere adoptif fin 2008 en vue de retirer ma filiiaton vu que cetait une adoption pleniere).

Il peut s'agir ici d'une omission des services administratifs. Dans le jugement, la transcription était-elle prévue ?
C'ETAIT, juridiquement, une adoption plénière pour tous les intervenants actifs dans votre affaire, sauf pour vous.

Citation de carpediem :


- le greffe des adoptions qui me certifie apres le delai de deux mois de retractation que je suis tjrs la mere de ma fille

Sans vouloir être désagréable pour personne, les greffiers ne sont pas forcément toujours des bonnes "sources de droit".

Citation de carpediem :


voilà pouruqoi le tgi s'est trompé. ils le savent puisque ils se sont confiés à mon ex avocate en lui faisant savoir quils etaient conscient davoir commis une enorme boulette mais comment allaient ils reparer vu que cest irrevocable..




Citation de carpediem :


je tiens juste à préciser que jamais le tgi ne m'a fait savoir, pas une seule fois, les consequences auxquelles aboutirait une adoption pleniere.

par ailleurs comme je le disais tout laisse à penser que le tgi s'est trompé puisque
- la requete dadoption est contradictoire : elle fait mention du terme concubin et cite des articles qui se referent au conjoint,
- le jaf m'avait attribué une pension alim, droit garde, autor parent partagee comme sil sagissait dune adoption simple
- ma filiation etait maintenue sur acte naissance de ma fille apres adoption (adoption en 2005) et retirée à la demande du pere adoptif fin 2008 en vue de retirer ma filiiaton vu que cetait une adoption pleniere).
- le greffe des adoptions qui me certifie apres le delai de deux mois de retractation que je suis tjrs la mere de ma fille

voilà pouruqoi le tgi s'est trompé. ils le savent puisque ils se sont confiés à mon ex avocate en lui faisant savoir quils etaient conscient davoir commis une enorme boulette mais comment allaient ils reparer vu que cest irrevocable..

ils attendent donc la solution juridique.

mais parallèlt il y a maltraitance lors du droit de visite du pere, aussi le juge enfant ai saisi suite a mon signalement

le tout imbriqué fait que ma situation est compliquée. je le conçois aisément.

et la question que tout le monde se pose : pourquoi le pere adoptif m'a poussé à accepter une adoption pleniere alors quune adoption simple ou reconnaissance aurait suffit pour ne pas couper le lien jurid avec ma fille ?

sinon une solution qui vient de m'être proposée est que j'adopte ma fille de manière simple pour retablir le lien filial car le tgi n'accepterait pas d'annuler cette adotpion puisque au depart jetais consentant pour que ma fille le soit.




Citation de carpediem :


voilà pouruqoi le tgi s'est trompé. ils le savent puisque ils se sont confiés à mon ex avocate en lui faisant savoir quils etaient conscient davoir commis une enorme boulette mais comment allaient ils reparer vu que cest irrevocable..

A mon humble avis, ils ne reconnaissent pas une faute, au sens juridique du terme, mais ils sont bien conscients aujourd'hui que leur jugement ne correspond pas à la volonté d'une des parties, et justement la mère, ce qui les met moralement dans une situation inconfortable. En principe, dans le civil, on ne "sanctionne" pas, on cherche l'intérêt des parties.

Citation de carpediem :


ils attendent donc la solution juridique.

On peut espérer qu'ils ne font pas qu'attendre. L'inquiétant, c'est qu'ils ont sûrement déjà cherché et... rien trouvé.

Citation de carpediem :


et la question que tout le monde se pose : pourquoi le pere adoptif m'a poussé à accepter une adoption pleniere alors quune adoption simple ou reconnaissance aurait suffit pour ne pas couper le lien jurid avec ma fille ?

Ben, c'est à lui qu'il faudrait poser la question. Mais on ne peut pas exclure une intention malveillante à votre égard.

Citation de carpediem :


sinon une solution qui vient de m'être proposée est que j'adopte ma fille de manière simple pour retablir le lien filial car le tgi n'accepterait pas d'annuler cette adotpion puisque au depart jetais consentant pour que ma fille le soit.

Oui, mais à condition que votre ex-concubin soit d'accord.

__________________________
Hors Concours

Publié par
Camille Intervenant

Re,

Citation de carpediem :


sans rentrer dans la polémique, il paraitrait inadmissible de couper les liens entre une mère et son enfant sous pretexte quune adoption pleniere a été consentie car mal informée de mes droits avant pendant et apres. cest du jamais vu et cest pourquoi le tgi attend une reponse juridique pour reparer.

Oui, mais c'est la loi. Qu'entendez-vous par "inadmissible" ? Il y a eu un jugement. Les délais de recours étant dépassés, il est définitif. Ce n'est qu'après qu'un des protagonistes se rend compte qu'il n'avait pas tout bien compris. On ne peut pas revenir sur un jugement sur ce seul motif.
Et je ne crois pas que ce soit du jamais vu.
"Nul n'est censé ignorer la loi" mais beaucoup la méconnaissent. Comme le rappelle akhela, c'est une partie du rôle des avocats de l'expliquer à leurs clients, ce n'est pas le rôle des juges.

Citation de carpediem :


autre exemple, lorsque vous vous faite opérer pour une opération de grande envergure, j'imagine que vous demandez lavis de plusieurs experts et que vous lisez bien le contrat que lon vous fait signer.

C'est bien ce que les juges se sont dit et ils n'avaient pas à le vérifier (juridiquement, j'entends. Moralement, c'est une autre histoire).

Citation de carpediem :


et bien moi cest pareil. avant cette adoption je m'étais informée sur mes droits par une avocate en consultation libre au barreau des avocats qui mavait certifié que je ne perdrais pas ma filiation, de même que le notaire à qui j'avais demadné confirmation. le greffier que javais eu au telephone apres le delai de retractation aussi et la suite vous la connaissez. donc je persite en disant que dans cette procédure dadoption il y a eu un certain laisser aller.

Oui mais, justement, ceux que vous avez consultés ne font pas partie de la procédure.
J'ai du mal à croire que tous ces gens-là ont pu confondre adoption simple et adoption plénière, qui ne sont pas des notions juridiques très complexes.

Au fait, en plus de mon premier conseil, relire aussi très attentivement le texte du jugement avec un avocat spécialisé. Par exemple, le terme "adoption plénière" apparait-il dans le prononcé.

Dernière idée (rébarbative et peut-être inutile) : allez dans Légifrance, choisissez "Jurisprudence ---> judiciaire", puis sélectionnez "Recherche experte", puis cochez "juridictions d'appel", tapez "adoption plénière", remplacez "à proximité" par "expression" et cliquez sur recherche. Lisez tous les jugements pour essayer d'y trouver un cas qui correspond au vôtre. Pareil en cochant de "Cour de cassation" au lieu de "Juridictions d'appel".
Très fastidieux, mais sait-on jamais ?


Question à la cantonnade :
Quelqu'un a-t-il une réponse à ma question sur le dernier alinéa du 348-3 ? Délai maxi pour accueillir la demande ?

Tant qu'on y est, autre question :
Ce litige serait-il un "bon candidat" pour la CEDH dans le but de faire annuler ce jugement ?

__________________________
Hors Concours

Publié par

Citation de Camille :

Re-bonjour,
Citation de carpediem :


je tiens juste à préciser que jamais le tgi ne m'a fait savoir, pas une seule fois, les consequences auxquelles aboutirait une adoption pleniere.

Seulement voilà, juridiquement, ce n'était pas à lui à le faire.

=> VOUS VOYEZ JAPPRENDS AU FIL DU TEMPS OU COMMENCE ET OU SE TERMINE LA RESPONSABILITE DE CHACUN et s'ils sortent leur parapluie c'est quils ont quand m^ mauvaise conscience. je sais que dune part mon affaire a sucité bp d'émotion au tgi puisquils ils ont sollicité certains juristes pour trouver solution juridique et quil y a eu des negligences depuis le depart.

ce qui est dommage aussi cest quil ny ait pas plus de concertation entre les services notamment JAF et JE. par contre lorsquil s'agit de menacer les parents de passer le dossier au JE pour placement eventuel de l'enfant là il ny a aucun probleme.

la politique actuelle voudrait "obliger" les parents à s'entendre dans "linteret de l'enfant" même lorsque un des deux parents au vue des enquetes - et des avoeux du parent incriminé - n'a rien à se reprocher. la politique actuelle veut que l'enfant ne soit pas séparé sa famille quoiquil en soit.

jespere que les choses bougeront à ce niveau là aussi. des associations de defense à l'enfance sont en mouvement en collaboration avec la Défenseure des enfants. c'est très bien.

quant aux services sociaux (mesures AMEO notamment) ils sortent parfois du cadre qui leur est alloué et prennent des decisions quils nauraient pas à prendre et influencent fortement le JE.

pour finir je trouve désatreux que l'on sépare un enfant de sa mère si facilement alors quil ny a pas lieu et quon le place dans une famille au nom du soit soit disant "interet de l'enfant" ou bien quon laisse cet enfant au contact du parent defaillant. c'est du n'importe quoi.

j'ai le sentiment pour ma part aujourdhui de ne plus etre la mère de ma fille. vous n'avez peut etre pas pour la plupart d'entre vous encore d'enfant mais si cest le cas peut etre comprendrez vous ma detresse.

Citation de carpediem :


- le jaf m'avait attribué une pension alim, droit garde, autor parent partagee comme sil sagissait dune adoption simple

Pas dit que ce ne soit pas lui qui a "fait une boulette" (au sens juridique) de ne pas avoir relu attentivement le jugement...

=> SI LUI AUSSI PUISQUE LORS DUNE AUDIENCE JAF CET ETE IL SEST MONTRE INQUIET PAR RAPPORT AU JUGMT DE 2007 ETABLIT PAR SA CONSOEUR PARTIE A LA RETRAITE .. ET CEST LA QUE LE PROBLEME DE CETTE ADOPTION DANS SON INTEGRALITE A ETE SOULEVE

Citation de carpediem :


- ma filiation etait maintenue sur acte naissance de ma fille..

Il peut s'agir ici d'une omission des services administratifs. [u:ptykgavt]Dans le jugement, la transcription était-elle prévue[/u:ptykgavt] ?

=> JE REGARDERAI

Citation de carpediem :


sinon une solution est que j'adopte ma fille de manière simple pour retablir le lien filial ..

Oui, mais à condition que votre ex-concubin soit d'accord.

=> IL VA CERTAINEMENT SY OPPOSER MAIS CE SERAIT CONSIDERE COMME UN ABUS

Publié par

Citation de Camille :


Dernière idée (rébarbative et peut-être inutile) : allez dans Légifrance, choisissez "Jurisprudence ---> judiciaire", puis sélectionnez "Recherche experte", puis cochez "juridictions d'appel", tapez "adoption plénière", remplacez "à proximité" par "expression" et cliquez sur recherche. Lisez tous les jugements pour essayer d'y trouver un cas qui correspond au vôtre. Pareil en cochant de "Cour de cassation" au lieu de "Juridictions d'appel".
Très fastidieux, mais sait-on jamais ?


carpediem a écrit
=> MERCI POUR VOS CONSEILS

Citation de Camille :

Ce litige serait-il un "bon candidat" pour la CEDH dans le but de faire annuler ce jugement ?


=> IL EXISTE UNE JURISPRUDENCE TGI PAU ANNULATION ADOPTION PLENIERE (femme qui a été poussée par son concubin à faire adopter son enfant, maltraitance, etc VICE DE CONSENTEMENT) mais il y a eu par la suite contre jurisprudence, la cour ayant statué quune adoption pleniere ne peut etre annulée. mais bon il n'en existe qu'une.

Publié par
Camille Intervenant

Bonjour,
Rappel : La CEDH c'est, si l'on peut dire, "l'étage du dessus", et même en quelque sorte, "au-dessus de la Cour de Cassation".
Et là, article du code civil français ou pas, adoption irrévocable ou pas, délai de recours épuisé, si elle juge que, en l'espèce, le jugement est contraire aux DH...
Mais pas gagné d'avance quand même. Je suppose que c'est du genre "parcours du combattant" donc, à mon humble avis, avocat (spécialisé et "musclé) indispensable sinon obligatoire.
Ce qui serait intéressant serait de savoir ce qu'aurait dit la Cour de Cassation si elle avait pu être "consultée" à temps.
Si on pense qu'elle aurait cassé le jugement (perso, j'ai quelque doute, mais bon...), alors un recours à la CEDH aurait de bonnes chances d'aboutir puisqu'elle servirait, presque forcément, la même solution.

__________________________
Hors Concours

Publié par

Citation de Camille :

Bonjour,
Rappel : La CEDH c'est, si l'on peut dire, "l'étage du dessus", et même en quelque sorte, "au-dessus de la Cour de Cassation".
...DH..


excusez moi mais que veulent dire CEDH et DH ?

merci